Cette
expression empruntée à B. Fichesser et M.F. Dupuis-tate, deux grands
écologues, montre bien que l'écologie ne s'improvise pas et
qu'elle n'est en rien une pensée qui prônerait un retour en arrière
de notre monde moderne.
En
réalité, l'écologie est une discipline scientifique qui
se base sur d'autres disciplines, comme souvent pour les disciplines
globales. L'écologie (ou science des écosystèmes) est donc l'étude
des interactions entre les êtres vivants à tous les niveaux d'organisation.
L'écologie
ne peut donc en rien être rattachée à un courant politique ou à
un militantisme borné. En effet, l'écologie est pratiquée par les
écologues qui sont des professionnels de haut niveau
scientifique, et qui donc, ont la capacité de réfléchir en intégrant
de nombreux paramètres.
Rattacher,
l'écologie à un concept relatif aux préoccupations environnementales
apparaît complètement absurde. La définition officielle (Nations
Unies) de l'environnement se rattache en effet à celle du développement
durable :"le développement durable est celui qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures à répondre à leurs propres besoins".
Ainsi,
le terme d'écologie proposé en 1866 par le biologiste allemand
Ernst Haeckel étudie la nature et tente d'interpréter les bases du
fonctionnement du monde naturel dans "une vision évolutionniste".
La
confusion étant faite depuis maintenant 1974, date du début de l'écologie
militante avec René Dumont qui se présente aux élections présidentielles,
il serait opportun qu'un jour une mise au point claire soit faite sur ce
sujet, pour ne pas que la discipline scientifique soit effacée au
profit d'un militantisme écologique ou même ne soit considérée comme
la science qui appuis ce courant de pensée.
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